Description
Chronique d’un revanche annoncée (écrit par Christelle Bertrand)
Ce soir-là, il est le seul à ne pas craquer. Autour de lui, on pleure. Etrangement, Nicolas Sarkozy, lui, est serein. Apaisé même, diront certains. Pas une larme en tout cas, pas un noeud dans la gorge. Ce soir du 6 mai 2012, après avoir fait ses adieux aux Français, il console à tour de bras. « Allez, ne sois pas triste », lance-t-il aux proches qu’il croise, à l’issue de son discours, dans les coulisses de la Mutualité. « Qu’est-ce qui te fait pleurer? Tu as peur de trop me voir à partir d’aujourd’hui? » Il plaisante parce qu’il sait que, dès le lendemain, il sera en campagne. Une campagne de cinq ans. Il s’apprête à réaliser ce que personne n’a jamais fait: revenir après une défaite. Séduire à nouveau après le rejet. Nicolas Sarkozy aime les défis autant que la France…
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